Description
La mère nourricière se meurt et ses enfants pleurent.
L’Université étouffe sous les pressions économiques, se noie dans les exigences bureaucratiques, s’écrase sous le poids des egos des uns et des autres, leur hypocrisie, leurs crises de nerfs et autres pétages de plombs. Le savoir pur n’est pas rentable, le savoir coûte cher à l’État, le savoir fait peur car savoir, c’est pouvoir. C’en est trop, les voix s’élèvent : enseignants, chercheurs, étudiants, bibliothécaires, personnels administratifs, syndiqués de tous poils, etc., tous unissent leurs plumes pour dresser un portrait sans fard de l’Université d’aujourd’hui.
Car derrière les masques tristes, l’espoir demeure.
Alma mater dolorosa est un manifeste du Collectif Oussekine, qui signe ici son premier cri de colère pour un monde universitaire plus juste et égalitaire.